Au cours d’une conférence de presse, le chef d’état français a écarté une intervention militaire sans décision du Conseil de sécurité de l’ONU qui "n’est pas aujourd’hui dans cet disposition d’esprit dès lors notamment que la Syrie s’y oppose".
Mais "Nous agirons différemment au nom du principe de la protection des populations civiles".
"Partout où des zones libérées peuvent être constituées sous l’autorité de ce gouvernement, les populations devront être protégées", a-t-il affirmé.
Dans ces "zones libérées, les Nations Unies, au titre de la protection des civils, doivent sanctuariser ces zones avec ce gouvernement légitime de la Syrie", a-t-il ajouté.
Au sujet de la livraison d’armes à l’opposition, le président Hollande, dont le pays y est jusqu’à présent hostile, a estimé que cette question "sera nécessairement reposée, pas simplement à la France, mais à tous les pays qui reconnaîtront ce gouvernement" provisoire.