La France encourage la Turquie à « un dialogue sincère » dans les négociations d’adhésion avec l’UE

Le président français François Hollande a prôné vendredi « un dialogue sincère » de la Turquie avec l’Europe pour son éventuelle adhésion à l’Union européene, soulignant que celle-ci « n’est concevable que s’il y a des négociations ».

Il faut que la Turquie "puisse avoir un dialogue qui soit sincère avec l’Europe. Il ne s’agit pas de savoir s’il y aura une adhésion, il s’agit de savoir si elle est possible. Elle n’est concevable que s’il y a des négociations", a déclaré M. Hollande à l’issue d’un entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à l’Elysée.

Déplorant des "blocages" à l’adhésion d’Ankara à l’UE venus notamment de la France par le passé, M. Erdogan a dit de son côté espérer "une bonne nouvelle" de la part de M. Hollande, selon lui "moins flou" que ses prédécesseurs sur cette question.

"C’est vrai qu’il y a eu des blocages, qui ne venaient pas que de la France et qui portent sur des sujets extrêmement difficiles", a reconnu M. Hollande, évoquant en particulier les chapitres de négociations sur les droits fondamentaux et de la justice.

La Turquie est officiellement candidate à l’UE depuis 1999 mais les négociations, engagées en 2005, s’avèrent les plus lentes jamais menées, avec seulement 14 chapitres ouverts sur 35 et un seul bouclé jusqu’ici.

La Commission européenne a recommandé début octobre d’en ouvrir deux nouveaux, une hypothèse à laquelle Paris s’est dit prêt. La décision doit toutefois être prise par les 28 Etats membres de l’UE, à l’unanimité.

La France et l’Allemagne sont deux des pays européens les plus réticents à une adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

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