La France appelle le Conseil de sécurité à pousser en faveur d’une cessation immédiate des hostilités à Alep
"Il appartient au Conseil de pousser en faveur d’une cessation immédiate des hostilités, d’abord à Alep, et de permettre ainsi un accès de la population à l’aide humanitaire, dont elle a tant besoin", a indiqué le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, rappelant qu’à la demande de la France, des Etats-Unis et du Royaume Uni, le conseil de sécurité se réunit ce dimanche en urgence.
"Cette réunion doit permettre d’ouvrir la perspective d’un arrêt des combats qui font rage à Alep et qui mettent à nouveau à l’épreuve la population de cette ville martyre", a relevé le chef de la diplomatie française dans une déclaration rendue publique par le Quai d’Orsay.
"Face à la gravité du drame en cours à Alep, il n’y a plus de temps à perdre pour sauver la population tant éprouvée de nouvelles souffrances", a-t-il insisté, estimant qu’il s’agit pour tous les membres du conseil de sécurité d’un moment de vérité.
"Le régime de Bachar Al-Assad a manifestement fait le choix de l’escalade militaire, alors que chacun sait qu’il n’y aura pas d’autre solution au conflit en Syrie que politique", a dit M. Ayrault, appelant les soutiens de ce régime à se ressaisir et à faire preuve de responsabilité en mettant un coup d’arrêt à cette stratégie qui conduit à l’impasse.