La Corrèze à droite et Bernadette Chirac heureuse pour son mari

Bernadette Chirac, réélue dans son canton, s’est réjouie dimanche soir de la victoire de son camp en Corrèze. « Je ressens beaucoup de joie et beaucoup de fierté », a-t-elle déclaré, en pensant évidemment à son « mari ».

Bernadette Chirac a expliqué dimanche que le retour de la Corrèze à droite lui faisait "particulièrement plaisir, en particulier pour (son) mari" Jacques Chirac, qui a fait en Corrèze, berceau de sa famille, ses premiers pas en politique L’union de la droite a arraché la Corrèze, longtemps le fief du président François Hollande, en l’emportant dans au moins 11 des 19 cantons du département. Elue depuis 1979 du canton de Corrèze, Bernadette Chirac, 81 ans, a de nouveau gagné dimanche, mais cette fois comme suppléante, à Brive.

"Je ressens beaucoup de joie et beaucoup de fierté", a déclaré l’ancienne Première dame, interviewée en Corrèze sur BFMTV. "La droite républicaine a permis à la Corrèze de basculer à droite et de reprendre l’élan qu’elle avait du temps où mon mari était président de la République française, deux fois comme vous savez, et député de la Corrèze". "Il a donné l’essentiel de sa vie à son département, qui est son département", a-t-elle poursuivi. "Toute sa famille, du côté paternel comme du côté maternel, ce sont des Corréziens, c’étaient des enseignants. Cette victoire de ce soir me fait particulièrement plaisir en particulier pour lui".

"On sait très bien qu’il n’y en a qu’un, c’est Nicolas Sarkozy"

Avant 2008, la droite a dirigé sans discontinuer la Corrèze depuis 1970 avec l’arrivée de Jacques Chirac à la tête du département. Il y a eu une brève parenthèse communiste (1982 à 1985) dans la foulée de l’accession de François Mitterrand à l’Elysée. En 2008, François Hollande n’avait enlevé la Corrèze à la droite qu’avec une voix d’avance. Il avait conservé de justesse le département en 2011.

Elle a aussi jugé que Nicolas Sarkozy avait été dans sa déclaration dimanche soir "très bien, très calme" et qu’il avait "dit des choses qui nous encouragent à continuer". "On sait très bien qu’il n’y en a qu’un, c’est Nicolas Sarkozy, on va préparer les présidentielles", a-t-elle conclu.

Une consolation pour la gauche, Bernard Combes, l’ami du Président et maire socialiste de Tulle, d’où François Hollande était parti à la conquête de l’Elysée, a toutefois été réélu haut la main avec plus de 64% des voix.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite