La COP22 de Marrakech, un rendez-vous décisif dans la mise en oeuvre de l’Accord de Paris (Amara)

La 22ème conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP22), qui se tiendra du 7 au 18 novembre à Marrakech, sera un rendez-vous décisif dans la mise œuvre des engagements pris à la COP21 de Paris, a affirmé mercredi à Londres le ministre marocain de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Abdelkader Amara.

S’exprimant lors d’une conférence organisée par le Financial Times sur les mutations des stratégies énergétiques, M. Amara a fait savoir que l’espoir né à Paris, avec l’adoption d’un accord historique pour lutter contre le changement climatique, sera réalisé et conforté lors de la conférence de Marrakech.

L’expérience marocaine engagée dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour réduire le réchauffement climatique s’érige en modèle, a dit le ministre, mettant l’accent sur la pertinence de la stratégie tracée par le gouvernement pour l’encouragement et le développement des énergies renouvelables.

Ces énergies propres, qui permettent de réduire le réchauffement de la planète, bénéficient de l’appui d’une forte volonté politique et de la Haute sollicitude royale, ce qui suscite la confiance des investisseurs étrangers, a précisé M. Amara, affirmant que le Maroc est conscient de l’importance de l’économie verte en tant que moteur futur de la croissance.

Le Maroc dispose d’importantes ressources dans le domaine de l’énergie solaire et éolienne, ce qui lui permet d’avoir des coûts du kilowatt-heure intéressants, a dit le ministre, expliquant que le modèle énergétique du Royaume repose sur le développement des énergies renouvelables (éolienne, solaire et hydroélectrique) dans le cadre d’une vision écologique.

Il a, également, mis en avant les avancées réalisées par le Maroc dans ce domaine grâce à la forte impulsion donnée par le Roi Mohammed VI au secteur des énergies renouvelables, soulignant la détermination du pays à porter la part des énergies renouvelables dans la production de l’électricité à 52 % à l’horizon 2030. Il a, aussi, donné un aperçu général des facilités et mesures incitatives offertes aux investisseurs privés dans le secteur des énergies, qui devient de plus en plus attractif. Le ministre a, en outre, rappelé les réformes entreprises dans le secteur énergétique notamment l’ouverture du marché de l’électricité dans une vision d’intégration régionale avec les réseaux européens.

A Rappeler que le Financial Times a réalisé dernièrement des reportages sur le complexe solaire d’Ouarzazate, le plus grand du monde en matière d’énergie solaire concentrée (CSP).

Le lancement de ce projet reflète l’engagement fort du Royaume en faveur de la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. D’une capacité de 160 MW, la première phase de ce projet d’envergure a été raccordée début février au réseau électrique du pays. Baptisée "Noor-1", cette première phase comprend un demi-million de miroirs de 12 mètres de hauteur installés sur une superficie de 450 hectares. Ces miroirs suivent le mouvement du soleil dans le ciel sans nuage du désert marocain.

C’est la première station d’un parc géant qui doit permettre de produire 500 mégawatts d’énergie photovoltaïque à l’horizon 2018.

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