L’importance stratégique de la dynamique de développement lancée par le Roi mohammed VI au Sahara marocain mise en exergue à Genève

L’importance stratégique de la dynamique de développement lancée par le Roi Mohammed VI au Sahara marocain a été mise en exergue lundi au cours d’une réunion du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève.

Lors du débat du conseil sur le suivi de la Déclaration de Vienne et son Plan d’action, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc, Mohamed Aujjar, a souligné que les provinces du sud connaissent une dynamique politique, économique, sociale et culturelle soutenue qui confirme l’attachement de la population à la mise en œuvre des politiques de développement socio-économique et culturel de la région. Il a en effet rappelé que les grands projets structurants lancés par le Souverain durant sa récente visite dans les villes sahariennes s’inscrivent dans les efforts continus du Royaume visant la transformation du Sahara en un pôle de développement fort et ouvert sur l’Afrique et le monde, au bénéfice de la population locale. Dans l’attente d’une solution politique définitive et mutuellement acceptable de ce différend artificiel sur la base de l’Initiative d’autonomie, a poursuivi l’ambassadeur, le Maroc demeure engagé dans la mise en œuvre de son nouveau modèle de développement.

Ce modèle, a-t-il expliqué, est destiné à créer et renforcer les conditions socio-économiques et culturelles d’un Sahara développé et stable, offrant aux populations locales les moyens objectifs pour une pleine jouissance de leurs droits de l’Homme. M. Aujjar a en outre indiqué que la dynamique pionnière de réformes, enclenchées dès les années 90, procédait d’une volonté politique du Royaume et se distinguait par sa démarche participative et consultative intégrant l’ensemble des composantes de la société marocaine plurielle. "L’expérience avant-gardiste du Maroc en matière de justice transitionnelle a été au cœur de la 2ème génération des réformes lancées depuis 1999", a rappelé le diplomate, précisant que la promotion des droits de la femme et de l’enfant a été érigée en priorité nationale parallèlement à l’action sociale menée particulièrement dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain.

Ces réformes, a-t-il ajouté, se sont poursuivies avec le renforcement du rôle et des mandats des Institutions nationales chargées des droits de l’homme, notamment du CNDH et de ses 13 commissions régionales, de la Délégation ministérielle aux droits de l’homme et de l’institution du Médiateur. L’ambassadeur a d’autre part affirmé que la Constitution adoptée en juillet 2011 a posé les fondements d’un nouveau pacte national centré sur les droits de l’Homme, la gouvernance, la régionalisation avancée, la pluralité de l’identité marocaine riche de ses affluents, dont la culture hassanie.

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