L’immigration au cœur de la campagne des élections régionales

A quatre jours du deuxième tour des élections régionales, la campagne électorale s’est largement focalisée sur la population issue de l’immigration, celle qui a le droit de vote et celle qui n’en a pas.

L’immigration au cœur de la campagne des élections régionales
A l’image des campagnes précédentes, le débat su le "bon" et le "mauvais"immigré n’a pas tardé à pointer son nez depuis le lancement de la campagne es régionales. Déjà alimenté par le débat sur l’identité nationale et le voile intégral, un certaine classe politique, bien sevie, a retrouvé avec "bonheur" son commerce de commrce. Les tabous nt sauté et certain politiques se sont lâchés. Des propos franchement racistes nt été proférés. La problèmatique de la sécurité et plus spécifiquement la petite délinquance urbaine a té remis sur le tapis pour stigmatiser l’ «étranger», souvent bien français.
Le Front national a été condamné le 13 mars en pleine campagne du 1er tout à retirer ses affiches racistes associant la France, la burqa et l drapeau algérien. Très mal inspirés, les jeunes du Front national, d’abord à Marseille, puis sur Internet ont diffusé une affiche électorale représentant une femme en burqa, devant une carte de la France recouverte du drapeau algérien et de minarets en forme de missiles, le tout sous la mention : « non à l’islamisme ».
Dans le but de barrer le chemin à l’UMP dont l’immigration a été l’un de ses thèmes majeurs lors des présidentielles de 2007, le FN a replacé celle-ci, plus précisément la communauté maghrébine et africaine, au cœur de sa campagne pour les régionales, expliquant que ‘’la politique de l’immigration doit être au premier rang sur notre agenda régional et national’’.
Plaidant pour une régularisation zéro des sans-papiers, son leader, Jean-Marie Le Pen a pointé du doigt les politiques de régularisation massives décidées par des gouvernements de gauche de 1981 à 1997.
Sondés à ce sujet, les Français se sont montrés majoritairement favorables aux régularisations des sans-papiers (57%) estimant que la gauche est la mieux placée pour faciliter l’intégration des immigrés en France. Mais tant que les forces politiques françaises continuent à désigner les immigrés comme une source principale des maux dont souffrirait la France, cette intégration tant souhaitée ne sera pas complète .

Emprisonnés dans des stéréotypes, stigmatisés par des clichés, les jeunes maghrébins attendent, en vain, des décideurs une forme de reconnaissance. Ces jeunes ne se reconnaissent plus dans le regard de l’Autre car ils y voient plus de suspicion que de compréhension, plus de rejet que de générosité.

A la différence de leurs parents qui incarnaient l’image des travailleurs corvéables à merci, les jeunes maghrébins ont acquis des compétences et décrochés des diplômes. Ils constituent aujourd’hui un véritable réservoir de matière grise et un atout majeur pour la France.
Et si maintenant, certains sont érigés en de parfaites figures et modèles d’une intégration réussie, cela ne signifie nullement que l’intégration est en parfaire marche pour tout le monde. Il reste beaucoup à faire et aux politiques de tenir leurs promesses électoralistes.

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