L’hommage aux soldats musulmans? « De l’apartheid doux », pour Marine Le Pen

"La France n’oubliera jamais le prix du sang versé." François Hollande a rendu hommage mardi à la Grande mosquée de Paris aux soldats morts pour la France lors des deux guerres mondiales du 20e siècle. Le président de la République a dévoilé deux plaques recensant les unités musulmanes engagées dans les deux conflits mondiaux, aux côtés desquelles sera prochainement placée une borne interactive avec le nom des soldats musulmans tombés sur le champ de bataille. Ce qui n’a pas du tout plu au Front national, qui dénonce "une politique de l’apartheid.

Le chef de l’Etat s’est adressé aux descendants de ces soldats, soulignant que la France avait "une dette à leur égard". Cet hommage "s’adresse à leurs descendants pour qu’ils soient fiers de leurs parents et conscients que la République a une dette à leur égard", a-t-il ajouté. "A celles et ceux qui s’interrogent sur leur destin, leur place et même parfois sur leur identité, aux descendants de ces soldats, je dis ma gratitude."

"C’est de l’apartheid doux, mais de l’apartheid quand même", a; pour sa part, réagi la présidente du FN, Marine Le Pen. "Moi, je m’adresse à tous les Français. Je ne les détermine pas en fonction de la couleur de leur peau, de leur religion. Ça, c’est la politique de l’apartheid, ce qui consiste à séparer les hommages, et ça me fait vomir", a-t-elle lâché mardi soir.

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