L’expulsion massive des Subsahariens par l’Algérie est une « violation » des droits de l’Homme (Amnesty international)

Les expulsions massives par les autorités algériennes des migrants subsahariens constituent une « violation » des droits humains, selon Amnesty international.

Dans un communiqué publié lundi sur le site web de l’organisation, Saloum Traoré, directeur exécutif de Amnesty international Mali a indiqué avoir appris "avec indignation l’interpellation par les autorités algériennes pour expulsion forcée de plus de 1.500 ressortissants de l’Afrique subsaharienne, dont 600 Maliens", soulignant que "le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne demeure sans nouvelles de 200 Maliens expulsés par camion vers le Niger".

"L’expulsion massive des migrants est une violation des droits humains", a-t-il dénoncé, notant que "cette expulsion qui cible uniquement les migrants noirs africains est une violation des droits humains de ces derniers, assimilable à la ségrégation raciale".

"Elle viole aussi les articles 13 et 14 de la déclaration universelle des droits de l’Homme sur la libre circulation et le droit d’asile ainsi que l’article 33 de la convention relative aux réfugiés, car parmi les expulsés il y a aussi des réfugiés et des demandeurs d’asile", a déploré M. Traoré.

Et de conclure que "Amnesty international Mali a exhorté le gouvernement malien à entreprendre toute action possible à l’endroit du gouvernement algérien pour que les personnes concernées rentrent dignement au pays".

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