L’ex-patron du FN, Jean-Marie Le Pen privé de son immunité parlementaire

Le parlement européen a approuvé, mardi, la levée de l’immunité parlementaire de Jean-Marie Le Pen, ex-patron du Front national, à la demande de la justice française pour une affaire d’incitation à la haine raciale.

La demande de levée de l’immunité parlementaire de Jean-Marie Le Pen a été transmise le 14 mars dernier par la Procureure générale près la Cour d’appel de Paris, en liaison avec deux procédures en instance devant les juges d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris pour incitation à la haine raciale, suite à des propos concernant le chanteur Patrick Bruel.

Dans sa décision, le parlement européen a considéré qu’il n’y avait aucun lien entre les déclarations attaquées et l’activité parlementaire de Jean-Marie Le Pen et que celui-ci n’a donc pas agi dans l’exercice de ses fonctions de membre du Parlement européen.

Dans une vidéo diffusée en juin 2014, l’ex-patron du FN avait attaqué des artistes hostiles à sa formation dont le chanteur Patrick Bruel, affirmant qu’"on en fera une fournée la prochaine fois".

Le président du parlement européen Martin Schulz a indiqué lundi avoir transmis à la Commission des affaires juridiques une demande de levée d’immunité adressée par le parquet concernant cette fois Marine Le Pen, actuelle présidente du Front national et candidate aux présidentielles françaises de 2017.

La demande de levée d’immunité serait liée à l’enquête pour "diffusion d’images violentes" ouverte à la suite de la diffusion par Marine Le Pen sur son compte Twitter en décembre 2015 de photos d’exactions du groupe terroriste Etat Islamique.

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