L’ex-maire de New York ne sera pas le chef de la diplomatie américaine

Rudy Giuliani était l’un des finalistes pour le poste de chef de la diplomatie de l’équipe Donald Trump, qu’ex-maire de New York a toujours soutenu.

Source AFP

On le voyait entrer dans l’administration Trump. Finalement, l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, ne rejoindra pas celui qu’il a soutenu lors de la présidentielle.

Le communiqué de son équipe explique que Rudy Giuliani, 72 ans, "a retiré" sa candidature à tout poste le 29 novembre lors d’un rendez-vous avec Donald Trump. Il était l’un des finalistes pour le poste de chef de la diplomatie, le plus prestigieux du cabinet présidentiel. "Il est et continue de rester un ami personnel proche, et je ferai appel à lui au besoin pour ses conseils, et je le vois à une place importante de l’administration à l’avenir", a déclaré Donald Trump. "Rudy aurait été un membre extraordinaire du cabinet, à plusieurs postes, mais je respecte complètement et je comprends ses raisons pour rester dans le secteur privé", a ajouté le président élu.

Mitt Romney en bonne position

Rudy Giuliani n’a pas justifié son retrait de la course, mais dans le communiqué de l’équipe Trump, il est cité déclarant que cette décision n’avait "rien à voir avec moi, cela a à voir avec ce qui est le mieux pour le pays et la nouvelle administration". Il explique qu’il continuera ses activités de consultant. C’est le troisième poids lourd républicain à avoir soutenu sans retenue Donald Trump pendant la campagne qui se retrouve exclu de l’équipe présidentielle, avec l’ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich et le gouverneur du New Jersey Chris Christie, dont l’avenir n’est pas encore officiel mais qui a été écarté de l’équipe de transition.

Le retrait de Rudy Giuliani laisse le champ libre à Mitt Romney, candidat à la Maison Blanche en 2012 et ancien contempteur de Donald Trump; l’ancien patron de la CIA David Petraeus; et d’autres personnalités républicaines ou issues du monde des affaires, notamment le patron d’ExxonMobil, Rex Tillerson.

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