L’arabe et l’amazigh, deux langues officielles du Maroc, consacrées par la Constitution (ministres)

Les langues arabe et amazighe sont reconnues en tant que langues officielles du Maroc par la nouvelle Constitution, a affirmé vendredi à Rabat le ministre chargé des relations avec le Parlement et la société civile, El Habib Choubani.

Lors d’une conférence organisée par la Coalition nationale pour la langue arabe sous le thème : "la question linguistique dans l’enseignement : réalité et défis", M. Choubani a fait savoir que le Maroc a fait son choix en matière de langues sur la base du "dialogue et de la concertation", indiquant que la nouvelle Constitution reconnait l’arabe et l’amazighe en tant que langues officielles du Royaume et protège les autres dialectes utilisés dans le pays.

Fondée sur le dialogue, la diversité linguistique au Maroc est consacrée par la nouvelle Constitution, a ajouté le ministre, soulignant la nécessité de protéger et faire valoir les langues nationales.

Pour sa part, le ministre de la Culture Mohamed Amine Sbihi a souligné que la langue arabe, l’amazighe et les autres dialectes reflètent les vraies valeurs civilisationnelles, culturelles et historiques du Royaume, affirmant que la nouvelle constitution consacre les langues officielles du Maroc, tout en respectant les spécificités de la société dont l’expérience en la matière s’érige en modèle dans la région.

Prenant la parole, le directeur de la coalition nationale pour la langue arabe, Fouad Abou Ali a souligné l’importance de cette rencontre, organisée en commémoration de la journée mondiale de la langue arabe et pour échanger les points de vue sur les moyens susceptibles d’encourager la langue arabe. Il a, de même, mis en garde contre les idées "erronées qui sèment le doute" sur la capacité de la langue arabe à se mettre au diapason des évolutions que connait le monde actuellement dans tous les domaines.

De son côté, le directeur général de l’ISESCO Abdulaziz Othman Altwaijri a évoqué la relation dialectique existant entre la langue d’enseignement et le développement, plaidant pour l’adoption de la langue nationale dans l’enseignement sans toutefois mettre à l’écart les langues étrangères.

Quant au directeur de l’institut royal de la culture amazighe Ahmed Boukouss, il a mis en relief les efforts déployés par l’institut qui s’emploie à la coordination avec les organismes de la société civile et du secteur public pour la promotion des deux langues officielles, l’arabe et l’amazighe, consacrées par la nouvelle Loi fondamentale.

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