L’UE soutient le Maroc dans la mise en place d’un système d’asile efficace

Le Maroc bénéficiera du nouveau programme de l’UE de protection et de développement ‘PRPD-Afrique du Nord » qui vise à renforcer les capacités des pays de la région à mettre en place des systèmes d’asile efficaces, a indiqué le commissaire européen en charge de la migration Dimitris Avramopoulos.

Le "PRPD-Afrique du Nord" profitera au Maroc, à la Tunisie, à l’Algérie, à l’Egypte et à la Libye et prévoit certaines actions au Niger et en Mauritanie », a affirmé M. Avramopoulos en réponse à une question d’un eurodéputé sur la situation migratoire en Méditerranée.

Les actions de ce nouveau programme européen aideront également ces pays à fournir un soutien et des informations aux personnes dans le besoin d’une protection, et de répondre aux préoccupations socio-économiques plus larges qui touchent tant les réfugiés et les communautés d’accueil, a-t-il ajouté.

M. Avramopoulos, qui a souligné le ferme engagement de l’UE à promouvoir et à protéger les droits humains des migrants, a en outre fait part de la préoccupation de la Commission à propos de la ‘situation précaire » des migrants en Libye et des personnes particulièrement vulnérables qui tentent d’atteindre le territoire de l’UE.

Evoquant les défis liés à la gestion des migrations, le Commissaire européen a indiqué que le sommet de La Valette sur la migration (11 et 12 novembre) permettra à l’UE de renforcer sa coopération avec les partenaires africains clés, à tous les niveaux, afin de lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière, de la contrebande et de la traite des êtres humains.

Dans une autre réponse sur le même sujet, M. Avramopoulos a assuré que la Commission européenne n’envisage pas la mise en place de "centres d’asile" au Maroc, en Tunisie, en Libye ou dans un autre pays voisin pour traiter les demandes d’asile dans l’UE en dehors du territoire européen.

Il a fait savoir à cet égard que l’UE finance un centre polyvalent pilote qui sera mis en place au Niger d’ici la fin de l’année mais qui n’aura pas pour mission de traiter les demandes d’asile dans l’UE.

Cette structure, a-t-il précisé, combinera la fourniture d’informations, la protection locale et les possibilités de réinstallation des personnes dans le besoin d’une protection internationale.

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