L’UE prête à renforcer ses liens avec Tunis mais insiste sur l’Etat de droit

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L’Union européenne s’est dite prête lundi à renforcer ses liens avec la Tunisie tout en insistant sur la nécessité de consolider l’Etat de droit et de donner toute sa place à la société civile.

A l’issue d’une réunion à Bruxelles entre la ministre chypriote des Affaires étrangères, Erato Kozakou-Marcoullis, dont le pays préside actuellement l’UE, et son homologue tunisien, Rafik Abdessalem, l’UE et Tunis ont conclu un accord politique en vue de parvenir à un Partenariat privilégié entre les deux parties.

Un tel partenariat, parfois considéré comme une alternative à l’adhésion, vise notamment à parvenir à une intégration progressive de la Tunisie dans le marché intérieur européen.

Dans l’immédiat, l’UE souhaite une relance des négociations de libéralisation du commerce agricole et "des avancées rapides" dans les négociations sur la libéralisation du transport aérien afin notamment de favoriser la relance du secteur touristique.

Mais, a insisté l’UE, il est également important "de consolider la protection des droits de l’Homme, des libertés fondamentales et l’Etat de droit". L’UE a souligné "le rô le important de la société civile dans la réussite de la transition".

Cette réunion ministérielle UE-Tunisie était la première de ce genre depuis la révolution tunisienne de janvier 2011.

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