L’UE lance un nouveau mécanisme pour soutenir les défenseurs des droits de l’homme

Le commissaire européen chargé de la coopération internationale et du développement, Neven Mimica, a annoncé, mercredi, le lancement du premier mécanisme global de l’Union Européenne (UE) pour les défenseurs des droits de l’homme.

Grâce à ce nouveau mécanisme, lancé à la veille de la Journée mondiale des droits de l’homme, l’UE s’emploie à garantir aux défenseurs des droits de l’homme menacés un soutien à court terme, notamment, une protection physique, une assistance juridique et médicale, un suivi des procès et conditions de détention dans les prisons, ainsi que des actions de plaidoyer et de réinstallation d’urgence, a indiqué la Commission européenne, dans un communiqué.

L’UE leur assurera également un soutien à moyen terme, y compris le suivi de leur situation, une alerte précoce des risques, une formation en matière de prévention des risques et de sécurité (y compris la sécurité numérique), et une représentation de leurs intérêts aux niveaux régional, national et international, précise le communiqué.

L’Union européenne garantira aussi un soutien à long terme, y compris le soutien des réseaux nationaux, des actions de plaidoyer, le lobbying et l’élaboration de stratégies visant à contrecarrer les restrictions et les sanctions imposées aux défenseurs des droits de l’homme par les Etats.

L’initiative, qui doit courir jusqu’en 2018, est appelée à devenir l’un des principaux instruments européens de soutien des défenseurs des droits de l’homme ‘gravement menacés », notamment dans les zones reculées, selon la Commission.

Le financement alloué par l’Union à ce mécanisme jusqu’en 2018 s’élève à 15 millions d’euros. Il vient s’ajouter au soutien continu que l’Union apporte déjà aux défenseurs des droits de l’homme, notamment au moyen de l’instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme (IEDDH). Depuis 2007, l’IEDDH a déboursé 200 millions d’euros en faveur des défenseurs des droits de l’homme dans le monde entier, rappelle la Commission.

Le mécanisme est géré par un consortium de 12 organisations non gouvernementales (ONG) internationales indépendantes qui possèdent une expérience pratique de l’aide aux défenseurs des droits de l’homme menacés.

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