Le communiqué précise que Mme Mogherini et M. Alpha Condé se sont entretenus, samedi, à ce sujet, ajoutant qu’ils «soutiennent les demandes adressées aux autorités libyennes pour qu’elles agissent rapidement et traduisent les coupables en justice». À cet égard, indique le communiqué, «compte tenu de la situation inacceptable des migrants dans le pays, l’UE s’est engagée à soutenir les pays africains et l’ONU pour garantir le respect des droits de l’homme et améliorer les conditions de vie des migrants sur le territoire libyen».
Le communiqué précise que l’UE et l’UA sont prêtes à travailler avec l’ONU pour renforcer la présence du personnel international afin de mettre un terme aux activités des trafiquants tout en offrant une alternative aux migrants bloqués.
Ils ont également convenu de la nécessité de poursuivre la coopération de l’UE avec les pays africains tels que les membres du G5+Sahel ainsi qu’avec l’Union africaine dans la lutte contre les trafiquants et les contrebandiers et de s’attaquer aux causes profondes de la migration.