L’ONU appelle les parties libyennes à faire preuve de volonté politique
L’émissaire de l’ONU pour la Libye, Bernardino Leon, a appelé mardi les parties libyennes à faire preuve de « volonté politique » en vue de progresser vers une issue à la crise « d’ici la première semaine de septembre ».
Il a dit souhaiter que la conclusion de ce processus puisse avoir lieu avant l’ouverture de la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations unies mi-septembre. "Cela serait le scénario idéal. Mais nous savons que nous sommes dans un processus", a-t-il fait observer.
"Nous démarrons une nouvelle série de pourparlers avec un ordre du jour très clair, à savoir la question de la formation d’un gouvernement d’union nationale", a précisé le médiateur international, estimant que "la Libye est confrontée à d’énormes défis".
M. Bernardino, également chef de la Mission des Nations unies en Libye, a insisté sur le besoin de redoubler d’efforts pour ramener la stabilité et la sécurité dans l’ensemble du pays.
A l’issue du précédent cycle de pourparlers qui se sont déroulés à Skhirat, la majorité des participants libyens ont paraphé le 11 juillet un accord politique global en vue d’un règlement de la crise politico-militaire.
L’accord obtenu "montre clairement une volonté et un courage politiques et rapprochait un peu plus le pays d’une solution à la crise sécuritaire et institutionnelle à laquelle il est confronté", avait estimé le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Trois ans après la chute du régime du colonel Mouammar Kadhafi, la Libye compte deux Parlements et deux gouvernements rivaux, l’un basé à Tripoli et dominé par la coalition de milices Fajr Libya, alors que l’autre siège dans l’est du pays et est le seul reconnu par la communauté internationale.