L’Iran devrait pouvoir contribuer à une solution en Syrie (Cameron à l’ONU)

« Il faut donner à l’Iran l’occasion de montrer qu’il peut contribuer à une solution » en Syrie, a estimé mercredi le Premier ministre britannique David Cameron devant l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
« Les dirigeants iraniens pourraient aider à vaincre la menace » du groupe Etat islamique (EI), a ajouté le Premier ministre, qui a rencontré mercredi à l’ONU le président iranien Hassan Rohani.

Il s’agissait de la première rencontre entre les dirigeants de ces deux pays depuis la révolution iranienne de 1979.

Les dirigeants iraniens "pourraient aider à rendre l’Irak plus stable et plus ouvert et la Syrie aussi", a souligné M. Cameron. "Et s’ils sont prêts à le faire, nous devrions accueillir favorablement cette implication".

L’Iran chiite soutient le gouvernement irakien contre les jihadistes sunnites mais est aussi un allié indéfectible du régime syrien de Bachar al-Assad, dont les Occidentaux réclament le départ.

M. Cameron a cependant noté "de graves désaccords" avec l’Iran qui portent sur "le soutien iranien à des organisations terroristes, le programme nucléaire iranien et la manière dont ils traitent leur population".

Londres participe aux négociations en cours à New York entre six grandes puissances et l’Iran sur le programme nucléaire controversé de Téhéran. Les Occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme atomique sous couvert d’un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.

Le président iranien Hassan Rohani doit s’exprimer jeudi matin à la tribune de l’Assemblée générale.

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