"Nous appelons l’ensemble des parties en Syrie, y compris les forces gouvernementales et les services de sécurité, à respecter le droit des journalistes à travailler librement et en sécurité", a expliqué Anthony Mills, porte-parole de l’IPI, cité dans un communiqué envoyé par l’institut basé à Vienne.
Le décès de Gilles Jacquier "est un tragique rappel du danger constant pour les journalistes dans les zones de conflit", a-t-il ajouté.
Grand reporter à France 2, Gilles Jacquier est décédé mercredi à Homs, dans le centre de la Syrie, un des foyers de l’insurrection contre le régime du président syrien Bachar al-Assad.
Il avait débuté sa carrière à France 3 Lille en 1991, avant de passer à la rédaction nationale de France 3 en 1994.
Il avait obtenu le prix Albert-Londres en 2003 avec Bertrand Coq, également grand reporter à France 2, pour des reportages sur Naplouse réalisés pendant la deuxième Intifada et sur l’opération Rempart menée par l’armée israélienne en avril 2002.
Il s’agit du premier journaliste occidental tué en Syrie depuis le début de la révolte le 15 mars 2011.