"Le printemps arabe" n’est pas un phénomène transitoire mais une réalité destinée à durer dans le temps et à avoir des incidences positives sur la situation régionale, a estimé D’Alema, qui avait également occupé par le passé la fonction de ministre des Affaires étrangères.
Cela "ne signifie pas qu’il faille sympathiser avec le fondamentalisme", a-t-il cependant tenu à souligner dans un entretien à la chaine radio sur internet "Otreradio" en faisant valoir l’existence de "standards auxquels l’Europe ne doit pas renoncer".
Evoquant la question du Proche-Orient, D’Alema qui appartient au Parti démocrate italien (PD-Gauche) a insisté sur la nécessité de la relance des négociations israélo-palestiniennes.
"Il existe un sentiment de frustration et d’incapacité que je considère très risqué dans un contexte général en plein mouvement", a-t-il affirmé.
D’Alema a appelé à cet égard l’Italie à jouer un rôle plus actif au niveau européen en prenant notamment de nouvelles initiatives pour relancer les négociations entre les deux parties.