L’Europe doit tenir compte de l’Islam politique (Fondation européenne)

L’ancien chef de gouvernement italien et président de la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS), Massimo D’Alema a appelé, vendredi, les dirigeants européens à tenir compte de l’Islam politique et à ouvrir le dialogue avec les responsables des partis d’obédience islamique arrivés au pouvoir dans plusieurs pays arabes.

"Le printemps arabe" n’est pas un phénomène transitoire mais une réalité destinée à durer dans le temps et à avoir des incidences positives sur la situation régionale, a estimé D’Alema, qui avait également occupé par le passé la fonction de ministre des Affaires étrangères.

Cela "ne signifie pas qu’il faille sympathiser avec le fondamentalisme", a-t-il cependant tenu à souligner dans un entretien à la chaine radio sur internet "Otreradio" en faisant valoir l’existence de "standards auxquels l’Europe ne doit pas renoncer".

Evoquant la question du Proche-Orient, D’Alema qui appartient au Parti démocrate italien (PD-Gauche) a insisté sur la nécessité de la relance des négociations israélo-palestiniennes.

"Il existe un sentiment de frustration et d’incapacité que je considère très risqué dans un contexte général en plein mouvement", a-t-il affirmé.

D’Alema a appelé à cet égard l’Italie à jouer un rôle plus actif au niveau européen en prenant notamment de nouvelles initiatives pour relancer les négociations entre les deux parties.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite