L’Egypte prolonge le mandat de ses forces engagées avec la coalition arabe au Yémen

L’Egypte a prolongé samedi le mandat de ses effectifs militaires participant à la coalition arabe engagée au Yémen, précisant que cette prolongation pourrait aller jusqu’à six mois, selon un communiqué de la présidence.

Le plus peuplé des pays arabes participe à la campagne militaire lancée le 26 mars par l’Arabie saoudite contre les rebelles Houthis au Yémen, accusés d’être liés à l’Iran et qui cherchent à prendre le contrôle de l’ensemble du pays.

"Le conseil national de la Défense a accepté de prolonger la participation des effectifs de l’armée engagés dans une mission de combat (…) dans le Golfe arabe, la mer Rouge et le détroit de Bab el-Mandeb" selon un communiqué de la présidence.

Le Conseil comprend, outre le président Abdel Fattah al-Sissi, son Premier ministre, les ministres de la Défense, de l’Intérieur, des Affaires étrangères et des Finances, les plus hauts gradés de l’armée et les chefs des services du renseignement civil et militaire.

Cette prolongation est valable "pour une durée de six mois ou jusqu’à la fin de leur mission de combat", si cette dernière se termine avant le délai imparti.

Le communiqué précise que l’objectif de la mission est de "défendre la sécurité nationale égyptienne et arabe".

Par le passé, le président Sissi avait expliqué que la priorité de son pays était de sécuriser la navigation sur la mer Rouge et le détroit stratégique de Bab el-Mandeb, qui permet d’accéder au canal de Suez.

Cette annonce intervient deux jours après une visite au Caire du ministre de la Défense de l’Arabie saoudite, durant laquelle les deux partis se sont mis d’accord pour renforcer leur coopération militaire.

Début mai, les autorités égyptiennes avaient déjà prolongé pour trois mois le mandat des forces participant à la coalition.

Samedi, l’aviation de la coalition arabe a mené des raids contre des positions des rebelles dans la base aérienne d’Al-Anad et à Houta, capitale de la province de Lahj, ainsi qu’à Taëz (sud-ouest) et dans trois autres provinces yéménites.

La guerre au Yémen a fait près de 4.000 morts en quatre mois, dont la moitié des civils selon l’ONU.

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