John Kerry fait état de milliers de combattants du Hezbollah libanais en Syrie

John Kerry fait état de milliers de combattants du Hezbollah libanais en Syrie
Le secrétaire d’Etat John Kerry a fait état mercredi à Amman de la présence en Syrie de plusieurs milliers de combattants chiites libanais du Hezbollah disposant du soutien de l’Iran.

En visite en Jordanie pour assister à la réunion du groupe des Amis de la Syrie, le chef de la diplomatie américaine a reconnu que les forces loyalistes avaient ces derniers jours marqué des points sur le terrain en évoquant toutefois des "gains très provisoires".

Il a aussi déclaré que si le président Bachar al Assad n’était pas disposé à discuter d’une solution politique pour mettre fin à la guerre civile, les Etats-Unis et d’autres pays envisageraient de renforcer leur soutien à ses adversaires.

A Moscou, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a estimé que les insurgés syriens ne faisaient pas preuve de suffisamment de volonté à l’égard du projet de conférence internationale pour la paix en Syrie, dite Genève II, proposée par Moscou et Washington.

"Nous apprécions la réaction constructive des dirigeants syriens à cette proposition", a-t-il dit au début d’entretiens avec le ní¸2 de la diplomatie syrienne, Fayçal Mekdad. "Nous espérons aussi qu’une réaction construction viendra des différents groupes d’opposition. Pour le moment, les nouvelles ne sont pas très bonnes à cet égard".

La Jordanie abrite une nouvelle réunion du groupe des "Amis de la Syrie" destinée à discuter de l’organisation d’une conférence internationale baptisée Genève 2 prévue en juin prochain.

La réunion, qui rassemble les chefs de la diplomatie de 11 pays occidentaux et arabes membres du groupe des "Amis de la Syrie" et des représentants de l’opposition syrienne, fait suite à l’accord convenu, en avril dernier à Moscou, entre le secrétaire d’Etat américain, John Kerry et son homologue russe, Serguei Lavrov.

Les responsables russe et américain s’étaient accordé en vue de la tenue d’une conférence "Genève 2" en juin prochain, dans le cadre des efforts diplomatiques continus visant à mettre fin à la crise syrienne de façon pacifique en initiant un dialogue entre régime et opposition.

Selon les observateurs, la réunion d’Amman devra aboutir à la mise en place "d’un noyau de délégation chargé de mener des négociations avec des représentants du régime syrien, lors de la conférence de Genève 2".

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