John Kerry, exaspéré, s’en prend à Isräel

Le secrétaire d’État américain John Kerry a estimé mardi que l’annonce la semaine dernière par Israël de quelque 700 nouveaux logements à Jérusalem-Est et le refus de libérer un dernier contingent de prisonniers palestiniens avaient entravé le processus de paix.

M. Kerry a critiqué Israéliens et Palestiniens pour leurs récentes décisions "qui ne contribuent pas" à la poursuite du dialogue, mais il s’en est pris précisément à Israël.

"Malheureusement, les prisonniers (palestiniens) n’ont pas été libérés le samedi (29 mars)" alors qu’ils auraient dû l’être, a déploré M. Kerry devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.

"Puis, un jour, deux jours, trois jours sont passés et dans l’après-midi, quand ils (les Israéliens) pouvaient peut-être le faire, 700 logements de colonisation étaient annoncés à Jérusalem et voilà où nous en sommes", a-t-il regretté.

M. Kerry est rentré vendredi soir d’une tournée en Europe et au Proche-Orient visiblement exaspéré et découragé face à un processus de paix entre Israéliens et Palestiniens au bord de l’effondrement.

La médiation américaine multiplie toutefois les rencontres sur le terrain pour tenter de sauver le dialogue que M. Kerry a remis sur les rails fin juillet 2013 pour une durée théorique de neuf mois.

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