Jacques Chirac : sa mort démentie, mais un arrêt des soins évoqué

Alors que la mort de Jacques Chirac était annoncée puis démentie mercredi matin, une « issue fatale » est redoutée dans « les prochaines heures »…

Après l’emballement d’hier sur la mort de Jacques Chirac, le flou domine encore sur l’état de santé de l’ancien chef de l’Etat ce jeudi. Sur la base de "sources concordantes", le Parisien parle d’un état "critique" et évoque un possible arrêt des soins décidé par la famille dans les prochaines heures. De nombreux médias semblent en parallèle anticiper l’issue de ce combat de l’ancien chef de l’Etat contre la maladie. L’AFP est d’ores et déjà allée interroger les habitants de Corrèze pour récolter des souvenirs et des anecdotes sur celui qui fut leur élu local pendant des décennies. Sur Twitter, l’agence de presse indique que dans le département "on retient son souffle", tandis que l’hospitalisation de Jacques Chirac se poursuit.

La mort de Jacques Chirac a été annoncée le mercredi 21 septembre 2016, puis démentie par ses proches, trois jours après son hospitalisation d’urgence à Paris pour une infection pulmonaire. En moins de 24 heures, les rebondissements ont été nombreux : alors que des rumeurs concernant le décès de Jacques Chirac continuaient à circuler, on a également appris dans la soirée que Bernadette Chirac avait été hospitalisée. L’ex-Première dame a été à son tour admise mardi à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Selon l’information d’Europe 1, l’épouse de Jacques Chirac est soignée dans le même établissement que son époux. Ses proches ont indiqué à l’AFP mercredi soir que Bernadette Chirac, 83 ans, est "épuisée" et doit "souffler et récupérer un peu".

Jacques Chirac dans un état "critique"

Le Parisien suggère ce jeudi 22 septembre que la famille de Jacques Chirac pourrait être amenée à prendre une décision extrêmement difficile. Elle "aurait été avisée qu’elle aurait peut-être à décider de son sort", écrit le journal francilien. Selon le quotidien, le rapatriement à Paris de l’ancien chef de l’Etat le week-end dernier aurait d’ailleurs été décidé pour éviter qu’il décède au Maroc, où il était en vacances. Jacques Chirac serait en tout cas dans un état "critique" selon le journal francilien. Sous couvert de l’anonymat, un ancien chiraquien affirme au quotidien "redouter une "issue fatale", tandis que plusieurs témoins indiquent que l’ancien président est dans un état de santé qui "fait potentiellement redouter le pire pour les prochaines heures".

Chirac mort selon Twitter

La rumeur de la mort de Jacques Chirac est venue de Twitter le mercredi 21 septembre 2016 dans la matinée et s’est intensifiée, jusqu’à créer une vaste mobilisation dans les rédactions et dans les équipes de chaînes de télévision à la mi-journée. Le décès de l’ancien président de la République, à 83 ans, était annoncé par plusieurs comptes de journalistes. Selon Karim Hacène, journaliste à Infos140 et ancien journaliste à France Inter et Europe 1, la mort de l’ancien chef de l’Etat devait même être rapidement confirmée.

Le vent de panique qui s’est emparé des réseaux sociaux a pris une telle ampleur en fin de matinée que même la fiche Wikipédia consacrée à Jacques Chirac avait été modifiée – un temps – pour dater sa mort à ce mercredi 21 septembre. Certains journalistes croyaient en outre savoir que la famille attendait le retour en urgence de François Hollande, en déplacement aux Nations-Unis à New York. Il n’en est rien, d’après l’entourage du chef de l’Etat, qui a précisé à l’AFP qu’il était déjà prévu que le président rentre ce mercredi en milieu de journée à Paris.

Jacques Chirac avait été rapatrié en urgence depuis Agadir, au Maroc, où il passait des vacances, puis hospitalisé dimanche 18 septembre 2016 pour une infection pulmonaire.

"Mort de #Chirac" : l’étrange message de Christine Boutin

L’ancienne ministre Christine Boutin annonçait elle aussi la mort de Jacques Chirac sur son compte Twitter ce mercredi matin avec un message laconique. Interrogée par Le Monde suite à la polémique que son message a suscité, elle n’a pas infirmé le décès de Jacques Chirac. "L’information m’a été donnée par une source que j’estime sûre", a-t-elle déclaré. "Je l’ai donnée car je pense que les Français l’attendent, preuve en est du buzz qu’il a suscité". Quant à la froideur que pouvait dégager ce tweet, Christine Boutin explique que c’est "la marque de (son) deuil et de (son) respect". "Je retirerai mon tweet si j’ai un vrai démenti", a-t-elle déclaré mercredi soir à l’AFP.

Avec Linternaute

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