Intermittents : Audrey Azoulay espère calmer le jeu avant les festivals

La ministre de la Culture souhaite que « les bonnes étapes soient franchies » pour éviter que les festivals ne soient pas pertubés cet été.

Source AFP

Vers une solution dans le conflit avec les intermittents ? La ministre de la Culture Audrey Azoulay espère que "les bonnes étapes seront franchies" pour résoudre le conflit sur le régime d’indemnisation chômage des intermittents afin d’éviter des perturbations des festivals d’été. "Ce qui est en train de se faire, c’est les prémices d’une solution durable avec un accord équilibré qui a été trouvé en avril entre les employeurs du spectacle, les salariés du spectacle et maintenant il faut que cet accord puisse cheminer au niveau des confédérations qui gèrent l’Unedic, des partenaires sociaux et pour qu’il puisse être mis en application dès juillet", a-t-elle expliqué.

La ministre a rappelé que la prochaine échéance était la réunion prévue le 16 juin des partenaires qui gèrent l’Unedic.

12 millions d’euros sur la table

Les intermittents, qui mènent régulièrement des actions de protestation, mercredi encore devant le domicile de la ministre du Travail Myriam El Khomri, réclament l’application immédiate de l’accord conclu le 28 avril sur leur régime spécifique. Les négociateurs de la Convention Unedic côté patronal (Medef, CGPME, UPA) et de trois syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC) refusent d’avaliser cet accord, qui ne respecte pas le cadrage financier qu’ils avaient fixé. Au vu des économies prévues par l’accord, les partenaires sociaux demandent à l’État de porter sa contribution à environ 100 millions d’euros. Or, le gouvernement, qui a promis que l’accord entrerait en vigueur au 1er juillet, a laissé entendre qu’il ne mettrait qu’environ 12 millions d’euros sur la table.

"Encore une fois, l’État ne veut pas se substituer non plus aux partenaires sociaux, on est bien dans une négociation qui relève de l’assurance chômage", a souligné la ministre. Elle s’est également dite "assez choquée" par l’action des intermittents devant le domicile de la ministre du Travail "parce qu’on franchit une frontière entre public et privé pour laquelle personne n’a à gagner".

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