Indonésie/Atlaoui: « tout faire pour que l’exécution n’ait pas lieu » (Hollande)

Le président français François Hollande a déclaré jeudi qu’il fallait « tout faire jusqu’au dernier moment » pour que l’exécution de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, n’ait pas lieu.

"Jusqu’au dernier moment nous devons tout faire pour que l’exécution n’ait pas lieu. Nous multiplions les contacts", a déclaré le président, indiquant qu’il avait eu en personne une discussion avec son homologue indonésien Joko Widodo.

"L’abolition de la peine de mort est pour nous un principe essentiel (…) Pour Serge Atlaoui la mort ne peut pas être la sanction", a affirmé M. Hollande lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen.

M. Hollande avait averti mercredi que l’exécution de ce Français de 51 ans emprisonné depuis dix ans en Indonésie serait "dommageable pour l’Indonésie" et "ses relations avec la France".

Jakarta a annoncé jeudi avoir donné l’ordre de préparer les exécutions de dix condamnés à mort pour trafic de drogue, principalement des étrangers, dont M. Atlaoui.

Aucune date n’a été fixée pour les exécutions qui seront notifiées 72 heures à l’avance aux condamnés.

Les dix condamnés, originaires d’Australie, France, Brésil, Philippines, Nigeria, Ghana et Indonésie, seront alignés ensemble devant un peloton d’exécution.

Accusé de trafic de drogue, Serge Atlaoui, artisan soudeur originaire de la région de Metz (nord-est de la France) et père de quatre enfants, risque d’être fusillé prochainement et pourrait être le premier Français à être exécuté depuis près de 40 ans.

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