Facebook avait redouté sur le moment faire l’objet d’une vaste opération d’espionnage industriel. "C’est le cas le plus important et le plus flagrant de piratage d’un réseau social jamais jugé par un tribunal britannique", a déclaré le procureur général de Londres, Alison Saunders. "Heureusement, l’attaque n’a concerné aucune information personnelle des utilisateurs", a-t-elle précisé.
Facebook avait repéré une faille de sécurité en avril dernier et aussitôt prévenu le FBI. L’enquête fédérale américaine a conduit à l’arrestation de Glenn Mangham par la police britannique en juin. L’étudiant s’est justifié en expliquant qu’il avait aidé le moteur de recherche Yahoo Inc à améliorer sa sécurité, et qu’il entendait en faire de même avec Facebook.