Hollande entame en Chine deux jours de lobbying économique

Hollande entame en Chine deux jours de lobbying économique
La politique française restera néanmoins en embuscade pour le président français qui sera accompagnée de sa rivale malheureuse à la primaire socialiste, Martine Aubry, régulièrement citée au nombre des personnalités susceptibles de briguer Matignon.

Les deux leaders socialistes formeront un duo très observé au regard des spéculations persistantes sur un remaniement du gouvernement, voire d’un changement de Premier ministre qui pourrait éventuellement bénéficier à l’actuelle maire de Lille.

Le président français semble en tous cas avoir entendu l’appel de cette dernière en faveur d’un lobbying économique français plus agressif à l’instar de celui déployé par la chancelière allemande Angela Merkel.

François Hollande a ainsi choisi de donner le ton de son déplacement en réservant aux patrons de sa délégation ses premiers entretiens, à des hommes d’affaires chinois son premier déjeuner et à une entreprise française implantée à Pékin, sa première visite.

Le président français qui est le premier chef d’Etat occidental à être accueilli par le nouveau gouvernement chinois, doit, après une cérémonie d’accueil protocolaire dans l’après-midi, s’entretenir avec son homologue Xi Jinping, et clore avec lui un forum économique franco-chinois.

De nombreux contrats pourraient y être signés, comme pour Airbus ou le groupe nucléaire français Areva , mais aussi des accords d’ouverture de marché comme celui de l’agroalimentaire chinois.

Les Chinois, qui considèrent traditionnellement l’Allemagne comme un partenaire privilégié sur le terrain économique, pourraient se montrer conciliant avec la France, encore considérée à Pékin comme une puissance politique à vocation mondiale avec son siège au Conseil de sécurité des Nations-Unies.

"Ils cherchent des alliés", juge une source diplomatique française qui relève les tensions régionales auxquelles Pékin, impliqué dans plusieurs litiges territoriaux maritimes avec ses voisins, doit faire face.

La Chine a ainsi qualifié mercredi d’"actions provocatrices" la participation du Japon à des manœuvres militaires communes avec les Etats-Unis dont le renforcement militaire dans la région est mal perçu par la Chine.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite