Hollande: en Libye, « La France ne peut agir seule. C’est à la communauté internationale d’agir »

La crise en Libye, qui menace de plonger dans le chaos en raison de l’incapacité des autorités à s’imposer aux mouvements armés, doit être réglée par la communauté internationale car la France ne peut agir seule, a déclaré François Hollande jeudi.

"Nous savons qu’il y a non seulement des rivalités entre groupes armés, qu’il y a des risques d’éclatement du pays, de chaos (…) et qu’il y a au sud du pays une concentration de groupes terroristes, souvent que nous avons chassé du Mali", a dit le président lors de sa conférence de presse.

"Nous avons dit, le ministre des affaires étrangères, le ministre de la défense, que c’était à la communauté internationale de régler cette question", a-t-il ajouté.

"La France, elle ne peut pas être présente sur tous les terrains, partout", a-t-il ajouté en référence aux interventions au Mali ou en République centrafricaine, notamment.

"Cette intervention qui a lieu en 2011 (en Libye) et qui a conduit à renverser Kadhafi (à l’instigation de son prédécesseur Nicolas Sarkozy-NDLR) n’a pas été suivie des mesures qui auraient dû être prises, d’où le chaos", a-t-il poursuivi.

"La communauté internationale a une grave responsabilité. On ne peut pas simplement bombarder, il faut aussi agir après avec les autorités, quand elles existent, donc nous, nous disons l’Onu, la communauté internationale : si une action doit être engagée, c’est à ce niveau-là, et la France, elle ne peut pas prendre elle cette initiative."

Le président a cependant reconnu que la situation était particulièrement préoccupante en raison de la présence dans le sud du pays et au-delà de groupes terroristes qui menacent la stabilité de la région.

A ce titre, il a affirmé qu’une action avait été mené mercredi dans le cadre de l’opération Barkhane lancée au Sahel, sans être plus précis.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite