Hillary Clinton prête à célébrer sa victoire historique aux primaires présidentielles

Première femme de l’histoire à porter les couleurs d’un grand parti américain dans la course à la Maison Blanche, Hillary Clinton s’apprêtait mardi à célébrer sa victoire et lancer une nouvelle phase de la campagne présidentielle, contre le républicain Donald Trump.

La candidate a atteint lundi la majorité requise de délégués lui garantissant l’investiture, selon les estimations de plusieurs médias américains, mais elle entendait terminer par une victoire symbolique lors du dernier "super mardi" de la saison dans six Etats dont le New Jersey et la Californie.

Désireuse de ne pas démotiver ses électeurs, Hillary Clinton n’a donc pas encore revendiqué la victoire dans son match de plus d’un an contre le sénateur du Vermont Bernie Sanders, et repoussait toute célébration à son discours de mardi soir, à New York.

Hasard du calendrier, l’ancienne sénatrice et secrétaire d’Etat s’exprimera huit ans jour pour jour après son discours de concession des primaires de 2008, une intervention restée dans les annales, dans lequel elle assumait pour la première fois son rôle de porte-flambeau des femmes.

"Nous avons hâte de célébrer cela ce soir, la première femme de l’histoire à être investie par un grand parti. C’est formidable", a dit son directeur de campagne, Robby Mook, sur CNN.

Reste à savoir comment les électeurs de Californie voteront. Bernie Sanders y a fait campagne en continu pendant plus de deux semaines, avec une virulence croissante, dans l’espoir de terminer premier et de justifier son maintien en course.

Le sénateur a d’ailleurs vivement contesté la précipitation médiatique à sacrer son adversaire. Il martèle que les voix des centaines de superdélégués ayant rejoint le camp Clinton ne seront pas officielles avant le vote de la convention d’investiture de Philadelphie, la dernière semaine de juillet.

Ses partisans étaient choqués que la course soit déclarée terminée avant même que leurs voix ne soient comptées.

"C’est malheureux, ça va dissuader les gens de venir voter aujourd’hui", dit Jordan, un écrivain de 27 ans qui a voté Bernie Sanders dans un bureau de vote de Los Angeles.

Mais certains se résignaient à l’inévitable, à contre-coeur. A la présidentielle de novembre, "j’aurai le choix entre une menteuse et un xénophobe. Je voterai pour la menteuse", dit Saul Gomez, un étudiant de 21 ans.

(Avec AFP)

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