« Heureusement que Ben Laden est mort ! Peut-être aurait-il aussi donné des consignes ? » de vote (Hollande)
"Je serais ainsi le candidat des mosquées (…), j’aurais tout connu des comportements de Dominique Strauss-Kahn, je voudrais régulariser tous les sans-papiers", énumère-t-il. "Heureusement que Ben Laden est mort ! Peut-être aurait-il aussi donné des consignes ?", ironise M. Hollande.
Depuis plusieurs jours, François Hollande est diabolisé comme le candidat de l’immigration et du "communautarisme" par Nicolas Sarkozy, arrivé derrière le socialiste au premier tour (27,18% contre 28,63%) et qui doit attirer les électeurs de Marine Le Pen (Front national, extrême droite, 17,90%) pour espérer l’emporter.
Le président joue son va-tout en reprenant à son compte des propositions de Mme Le Pen, suscitant les critiques de la gauche et de rares voix dans son propre camp.
Cette posture droitière ne semble guère productive, si l’on en croit les derniers sondages qui montrent une grande stabilité depuis le lendemain du premier tour, M. Sarkozy étant toujours donné nettement battu avec 45 à 46% des intentions de vote.
Si près du vote, "on n’a jamais vu un tel rapport de force s’inverser", relève Emmanuel Rivière, de l’institut de sondages TNS Sofres.