Grèce : Tsipras maintient le référendum, appelle au non pour un accord « meilleur »

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a confirmé mercredi la tenue du référendum de dimanche et a appelé les Grecs à voter non, ce qui sera selon lui « un pas déterminant pour un accord meilleur » par rapport aux dernières propositions des créanciers, UE et FMI.

Dans un message à la nation télévisé, Alexis Tsipras a réitéré qu’il continuerait les négociations avec les créanciers après le référendum de dimanche. "Le non ne signifie pas une rupture avec l’Europe mais le retour à l’Europe des valeurs, le non signifie une forte pression" pour continuer les négociations, a-t-il dit.

Athènes n’a pas pu respecter hier le remboursement de 1,5 milliard d’euros dus au Fonds monétaire international (FMI), devenant ainsi le premier pays industrialisé à faire défaut vis-à-vis de l’institution. "Je confirme que le remboursement (…) dû au FMI par la Grèce aujourd’hui n’a pas été reçu", a indiqué ce mercredi le porte-parole du FMI Gerry Rice dans un communiqué. En conséquent : Athènes est privé d’accès aux ressources financières du FMI et le restera tant qu’il n’aura pas épuré sa dette envers l’institution qui essuie, elle, le plus lourd défaut de son histoire.

"C’est une triste page d’un triste chapitre. Le FMI a pris des risques énormes avec ce plan d’aide", a dénoncé auprès le représentant brésilien au FMI, Paulo Nogueira Batista, s’exprimant à titre personnel. Très tôt hier, la Grèce avait tenté un autre coup de théâtre en faisant de nouvelles offres à ses créanciers européens après la rupture des accords samedi dernier et l’approche d’un référendum crucial dimanche sur la poursuite du plan d’aide.

l’Eurogroupe s’annonce très tendu ce mercredi en fin d’après-midi, Cette réunion aura, en tout cas, pour ses participants un fort goût de déjà-vu, puisqu’il s’agit de la treizième réunion sur la Grèce. Mais surtout parce ce que, avec les nouvelles propositions formulées par le gouvernement grec, hier dans la soirée, ils vont se retrouver quasi dans la situation qui prévalait vendredi 26 juin. C’est-à-dire avant qu’Alexis Tsipras, le premier ministre de la Grèce, ne rompe les négociations avec ses créanciers en annonçant la tenue d’un référendum dimanche 5 juillet, portant sur leur proposition.

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