Le président n’aurait pas apprécié que l’avocat du secrétaire d’Etat, Me Olivier Schnerb, indique publiquement vendredi soir que Georges Tron attendait qu’on lui demande de s’en aller. Pour l’Elysée, c’était à lui de prendre ses responsabilités. Ensuite, le comble pour la tête de l’exécutif aurait été l’affaire "de pieds". Dès lors que Georges Tron reconnaissait avoir prodigué des massages plantaires à des collaboratrices, on frisait le ridicule. Cette histoire pouvait suggérer un parallèle avec l’affaire DSK, et pouvait devenir très nocive, reconnaît-on dans l’entourage présidentiel.
Pour l’Elysée, Matignon et la direction de l’UMP, le départ du secrétaire d’Etat à la Fonction publique, accusé d’agression sexuelle, devenait urgent. Deux éléments ont très vite déterminé Nicolas Sarkozy et François Fillon à lui demander de quitter le gouvernement, selon les informations du buzz politique d’Europe 1.