Fusillade à la kalachnikov dans un train Thalys en route vers Paris : 3 blessées

Trois personnes ont été blessées dans le Paris-Amsterdam par un homme en possession d’armes blanches et d’armes à feu, interpellé peu après en gare d’Arras.

Trois personnes ont été blessées vendredi dans un train Thalys entre Amsterdam et Paris par un homme armé qui a été maîtrisé par les passagers, puis interpellé en gare d’Arras (Pas-de-Calais), a indiqué à l’AFP un porte-parole de la SNCF. L’homme a été interpellé peu après 18 heures. D’après une source policière, le suspect faisait l’objet d’une fiche de renseignement. Selon les tout premiers éléments de l’enquête, il est Marocain ou d’origine marocaine et serait âgé de 26 ans. L’agresseur transportait plusieurs armes à feu dans ses bagages, a-t-on aussi appris de source proche du dossier.

Parmi les trois blessés, « une personne a été très grièvement blessée, son pronostic vital est engagé », une deuxième est « moins grièvement atteinte », a expliqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur Pierre-Henry Brandet à BFM-TV. Les deux blessés les plus sérieusement atteints lors de l’agression dans un Thalys Paris-Amsterdam vendredi sont âgés d’une trentaine d’années pour l’un d’eux, d’une quarantaine pour l’autre, selon un témoin. « On était sur le quai quand on a vu les secours arriver. Il y avait deux personnes en sang, l’un avait l’oeil atteint, il était torse nu, la quarantaine, le crane chauve. Le deuxième avait une trentaine d’années, un bandeau à l’épaule. Les deux étaient sur une civière », a raconté à l’AFP Nicolas Martinage, 17 ans. L’acteur Jean-Hugues Anglade a également été blessé légèrement, en tirant le signal d’alarme. De son côté, François Hollande assure que « tout est mis en oeuvre pour faire la lumière sur ce drame ». La section antiterroriste du parquet de Paris a annoncé en début de soirée se saisir de l’enquête.

Sur Twitter, un journaliste a posté la photo d’un des blessés évacués par les secours.

La SNCF a indiqué que l’homme interpellé était en possession d’armes blanches et d’armes à feu. D’après La Voix du Nord, l’homme aurait tiré à la kalachnikov, avant d’être maîtrisé par des soldats américains, passagers du train. Ils auraient entendu la culasse d’une arme lourde dans les toilettes et la fusillade aurait pu avoir lieu lors de leur intervention. Sur son compte Twitter, Thalys indiquait que « les voyageurs sont en sécurité, la situation est maîtrisée. Le train est à l’arrêt et les services d’urgence sont sur place. »
Maîtrisé dans les toilettes

Toujours selon La Voix du Nord, « deux militaires américains auraient entendu dans les toilettes le bruit de la culasse d’une arme lourde en train d’être chargée. Ils seraient intervenus à temps pour maîtriser l’homme avant qu’il ne puisse utiliser l’arme dans la rame. Les coups de feu se seraient produits à ce moment-là ». Cet homme a été interpellé peu après 18h00. « On ne connaît ni l’identité de l’individu ni ses motivations », a expliqué M. Brandet selon lequel « parler pour l’instant d’une piste terroriste, c’est prématuré ».

Le ministère de l’Intérieur Bernard Cazeneuve se rend sur place. La police judiciaire est en charge de l’enquête sous l’autorité du procureur d’Arras. Sur son compte Twitter, Thalys indiquait que « les voyageurs sont en sécurité, la situation est maîtrisée. Le train est à l’arrêt et les services d’urgence sont sur place ». Thalys est une filiale de la SNCF, de son homologue belge SNCB et de l’Allemand Deutsche Bahn.

Manuel Valls a exprimé vendredi soir sur Twitter sa « gratitude » aux deux militaires américains qui sont intervenus pour maîtriser l’homme qui a ouvert le feu dans un train Thalys Amsterdam-Paris. « Fusillade du #Thalys : soutien aux victimes, gratitude à ceux qui sont intervenus. La mobilisation des forces de l’ordre est totale. MV », a tweeté le Premier ministre.

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