François Hollande : « l’intégrité territoriale de l’Ukraine ne peut pas se négocier »

François Hollande a répété vendredi que « l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine ne peuvent pas se négocier ». Il ne peut y avoir de référendum sur l’avenir de la Crimée « sans que l’Ukraine elle-même n’ait décidé de l’organiser », a déclaré le président français, ce qui est la position défendue depuis jeudi par l’Union européenne.

Vendredi matin, Laurent Fabius a par ailleurs déclaré sur la radio France Info que si les premières sanctions décidées contre la Russie n’étaient pas suivies rapidement d’effets, il y en aurait de nouvelles dirigées contre des entreprises et des personnes russes. Des sanctions diplomatiques pourraient également être envisagées contre des proches de Vladimir Poutine, a ajouté le ministre des affaires étrangères français.

Le Parlement russe a annoncé, aujourd’hui qu’il respecterait « le choix historique » des Criméens lors du référendum sur le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie, laissant entendre qu’ils voteront, sans surprise, en faveur de l’intégration de cette région à la Communauté des Etats indépendants.

Jeudi, le Parlement local de Crimée, dominé par les prorusses, avait demandé à Vladimir Poutine le rattachement à la Russie, et annoncé l’organisation d’un référendum le 16 mars pour le valider. Une annonce jugée « préoccupante et grave », vendredi, par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui n’a toutefois pas précisé si ce référendum était considéré par l’Organisation des Nations unies comme illégal au regard des lois internationales ou de la constitution ukrainienne, comme l’affirment les Etats-Unis et leurs alliés.

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