Le président "doit s’engager à geler toutes les hausses d’impôts pour trois ans. Il doit s’engager à baisser les charges des entreprises réellement et durablement, sans contreparties."
"Il doit en profiter pour licencier les ministres qui interviennent à tort et à travers dans la vie des entreprises, sur leurs choix stratégiques, en multipliant les pressions et les menaces sur des investisseurs décrétés indésirables. Qui investirait dans ces conditions ? Oui, le changement d’équipe paraît légitime, mais nul n’est dupe : le responsable de la crise nationale que nous traversons est d’abord à l’Élysée. Avec 31 000 chômeurs en plus le mois dernier, il est temps que le chef de l’État assume et ose une autre politique", poursuit l’ancien chef du gouvernement.
À propos de la spectaculaire percée du Front national au premier tour des municipales, François Fillon pense que "la République n’est pas en danger à cause de l’élection de deux ou trois maires du Front national". Selon lui, le danger vient davantage de "la politique actuelle qui a plongé notre pays dans la dépression économique et civique".