Dans ce texte, le chef de l’Etat prend soin de souligner que cette carte des régions sera "soumise au débat parlementaire". Une manière de calmer le jeu alors que cette réforme territoriale, à peine annoncée, suscite déjà de fortes critiques à droite comme à gauche.
Les 14 grandes régions annoncées auront "davantage de responsabilités", souligne-t-il dans la tribune. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, intervenir sur les transports, "des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports", ou encore gérer les lycées et les collèges.
Et pour y parvenir, ajoute le président de la République, elles disposeront "de moyens financiers propres et dynamiques" et "seront gérées par des assemblées de taille raisonnable", "ce qui veut dire moins d’élus".
François Hollande affiche également l’"objectif" d’une "révision constitutionnelle" pour supprimer le conseil général en 2020. Il espère que ce projet suscitera "une majorité politique nette".
Avec 14 grandes régions aux pouvoirs et aux moyens accrus et le renforcement des intercommunalités, "le conseil général devra à terme disparaître" mais "de façon progressive", selon le président de la République, pour lequel "du temps est nécessaire", de la "souplesse est indispensable" et "une large initiative sera laissée aux élus" pour la transition.
– l’Alsace et la Lorraine
– la Basse et la Haute-Normandie
– le Poitou-Charentes, le Centre et le Limousin
– la Picardie et la Champagne
– l’Auvergne et et le Rhône-Alpes
– la Bourgogne et la Franche-Comté
– le Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon
La Bretagne, les Pays-de-la-Loire, l’Aquitaine, le Nord-Pas-de-Calais, la Corse, l’Ile-de-France et Paca restent inchangées.