François Fillon tente de relancer sa campagne en mettant en garde les Français contre Le Pen et Macron
Dans cette lettre publiée par le quotidien régional Ouest-France et sur son site officiel, François Fillon, qui se dit victime d’une "campagne médiatique et politique d’une violence inouïe", est revenu sur le désormais "scandale des emplois familiaux", en réitérant les explications qu’il a fournies lundi lors d’une conférence de presse et ses excuses.
"J’attends désormais la même attitude de la part de mes concurrents. Que ceux qui donnent des leçons de démocratie se plient au même exercice de transparence", écrit-il.
Il a demandé aux électeurs d’exiger "ce droit que personne ne saurait vous confisquer : le droit à une campagne loyale, sans coups bas ni coups montés".
Selon le candidat Fillon, la France est à un carrefour de son histoire. Trois voies s’offrent à elle.
"Les deux premières ne sont en réalité que deux impasses. C’est l’impasse du déclassement économique et de la désunion nationale dans laquelle Marine Le Pen entraînerait le peuple français. Mais c’est aussi l’impasse du vide programmatique, celle qu’a choisie Emmanuel Macron. Ce dernier vient d’affirmer qu’il n’existe pas de culture française", souligne-t-il.
"Rien n’ébranlera ma volonté. Rien ne me détournera des vrais enjeux de cette campagne présidentielle : le redressement de la France et le rassemblement des Français", a-t-il affirmé par ailleurs.
Cette lettre coïncide par ailleurs avec la publication, par l’hebdomadaire "Le Canard Enchaîné", de nouveaux éléments sur l’affaire des emplois familiaux, qui ont été récusés par un communiqué du candidat, affirmant qu’ils "ne sauraient en rien constituer une information nouvelle et comportent des erreurs manifestes".