L’ancien Premier ministre s’envolera pour Moscou mercredi en début d’après-midi et n’assistera donc pas au débat sur la motion de censure déposée par Jean-François Copé, le président de l’UMP contre la politique du gouvernement. Toutefois, François Fillon a signé cette motion de censure et a remis une délégation de vote en son nom.
Mercredi, il dînera avec le président de la Douma Serguei Narichkine et jeudi avec le président Poutine, avec qui il a su nouer, lorsqu’il était chef du gouvernement, «une relation franche et directe», selon son entourage.
«Convaincu que la Russie a un rôle important à jouer sur le plan international et européen», François Fillon estime que «les relations franco-russes et euro-russes pourraient être plus franches et efficaces», rapporte-t-on de même source. «La visite de François Hollande à Moscou le 28 février a confirmé le scepticisme des Russes sur la nouvelle majorité socialiste en France», ajoute-t-on.
François Fillon participera jeudi à une conférence internationale, intitulée «Russie-Union européenne, potentiel pour un partenariat», en présence du Premier ministre russe Dmitri Medvedev et du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.