Il a toutefois répété que le salaire de sa femme Penelope "était parfaitement justifié", et que "tous les faits évoqués (étaient) légaux et transparents", lors d’une conférence de presse.
"Je comprends les interrogations, le besoin de clarifier les choses et je vais le faire", a-t-il déclaré dans un propos liminaire d’une vingtaine de minutes devant 200 journalistes réunis à son siège de campagne, à Paris.
L’ancien Premier ministre a notamment expliqué le rôle de son épouse Penelope, employée durant 15 ans "comme collaboratrice" pour lui-même et son suppléant "pour 3.677 euros nets par mois", un "salaire parfaitement justifié".
François Fillon a reconnu qu’avoir fait travailler son épouse et ses enfants "selon l’usage, certes légal", était une "erreur".
"C’était une erreur je le regrette profondément et je présente mes excuses aux Français", a-t-il dit. "S’il faut réformer le système alors réformons-le", a-t-il ajouté.
Dénonçant des "attaques d’une violence inouïe", François Fillon s’est dit déterminé à poursuivre sa campagne. "Dès ce soir j’annonce que c’est une nouvelle campagne commence", a-t-il assuré.