Cette possibilité est prévue par la loi santé adoptée il y a un an.
L’activité physique, prescrite "en accord avec le patient" par "le médecin traitant", devra être "adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient", édicte le décret.
Elle devra être dispensée par des professionnels mentionnés dans le décret, notamment des masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes et psychomotriciens, qui pourront transmettre "périodiquement" au médecin, si le patient est d’accord, un "compte-rendu sur le déroulement de l’activité physique" et formuler "des propositions quant à la poursuite de l’activité et aux risques inhérents à celle-ci".
"La prise en charge des patients est personnalisée et progressive en termes de forme, d’intensité et de durée de l’exercice", précise le décret.
La possibilité de prescrire de l’activité physique a "pour but" de permettre au patient d’adopter "un mode de vie physiquement actif sur une base régulière" afin de "réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à l’affection de longue durée".
(Avec AFP)