Le 10 avril, sur RMC et BFM TV, Eva Joly avait déclaré à propos de la candidate d’extrême-droite : "elle est l’héritière de son père milliardaire par un détournement de succession". La représentante du ministère public a estimé que ces propos visaient Jean-Marie Le Pen et non sa fille.
Le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement jeudi prochain. Eva Joly visait dans ses propos diverses successions, dont le testament signé dans les années 1970 au profit de Jean-Marie Le Pen par Hubert Lambert, héritier d’une dynastie industrielle, pour lequel le fondateur du FN nie toute fraude.