"Parmi les personnes qui ont été arrêtées, l’un était fiché au fichier FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste-NDLR), ça veut dire donc radicalisé", a-t-il déclaré sur France Inter.
La découverte de l’engin explosif "montre que le niveau de la menace en France est extrêmement important", a-t-il ajouté. "Oui, nous sommes toujours en état de guerre, même si Daech (acronyme arabe de l’Etat islamique-NDLR) a connu des défaites militaires."
Le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), créé par décret en mars 2015, recense les personnes radicalisées en France. Il diffère du fichier "S" (pour Sûreté de l’Etat).
Selon une source proche de l’enquête, les cinq personnes actuellement en garde à vue sont entendues par les policiers depuis lundi matin.
Ont été retrouvées au 31 rue Chanez, dans le XVIe arrondissement, deux bonbonnes de gaz dans le hall de l’immeuble et deux qui se trouvaient à l’extérieur de l’immeuble.
Elles étaient reliées par un fil électrique avec un téléphone portable comme dispositif de mise à feu, précise-t-on de source proche de l’enquête. Deux des bonbonnes étaient arrosées d’essence.