dont l’eurodéputé Daniel Cohn-Bendit.
A quatorze mois de l’élection présidentielle, et alors que François Hollande fait planer le doute sur sa candidature, les auteurs énumèrent les griefs à l’encontre de l’exécutif, dont le débat sur la déchéance de nationalité pour les auteurs de crimes terroristes ou la réforme en cours du code du travail.
Discours de Munich
Depuis le virage social-libéral du chef de l’Etat en janvier 2014, suivi d’un tournant sécuritaire après les attentats de 2015, la majorité est régulièrement traversée par des mouvements de contestation, qui ont valu l’étiquette de "frondeurs" aux parlementaires socialistes les plus rétifs.
L’opposition entre Martine Aubry, ancienne patronne du Parti socialiste (PS) et maire de Lille (nord), et le tandem exécutif Hollande-Valls est de notoriété publique. Mais jamais la charge n’avait été aussi violente.
Elle intervient alors que la popularité de François Hollande est au plus bas. Selon un sondage diffusé mardi, s’il se représente en 2017, le président risque d’être disqualifié dès le premier tour, sauf s’il réussissait à incarner tous les mouvements de gauche, écologistes et gauche radicale compris.