France: Emotion après le meurtre d’une fillette par un Polonais revenu après son expulsion

L’enlèvement, le viol et le meurtre d’une fillette de 9 ans dans le nord de la France suscitait jeudi une vague d’émotion avivée par le parcours de son meurtrier présumé, un Polonais récement sorti de prison et expulsé vers son pays.

Le Premier ministre socialiste Manuel Valls est monté au créneau pour assurer que "toute la vérité sera faite pour comprendre l’itinéraire" du suspect, interpellé peu après les faits mercredi et passé aux aveux au cours de sa garde à vue.

"C’est à la justice maintenant de mener l’enquête et ce que nous devons, nous, à la famille, c’est toute la vérité. Toute cette vérité sera faite pour comprendre l’itinéraire de cet individu", a-t-il déclaré à Paris.

Il a précisé que le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve était "en contact notamment avec son homologue polonais", pour comprendre comment il avait pu revenir en France d’où il avait été expulsé.

La petite victime, Chloé, âgée de 9 ans, a été kidnappée devant témoins en milieu d’après-midi mercredi à Calais (nord), alors qu’elle jouait dehors avec une amie. Son corps dénudé a été retrouvé au bout de deux heures dans un bois de la ville, à proximité d’une voiture rouge immatriculée en Pologne qui avait été aperçue sur les lieux du rapt.

Interpellé peu après et interrogé pendant la nuit, le suspect, un Polonais de 38 ans dont l’identité n’a pas été communiquée, a "immédiatement reconnu son implication dans le décès de l’enfant", a déclaré le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi, chargé de l’affaire.

"Il a reconnu le viol et l’assassinat", a précisé à l’AFP une source proche de l’enquête.

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