En 2011, l’enquête de victimation menée auprès de 17.000 personnes de 14 ans et plus a porté pour la seconde fois sur les débits frauduleux via les comptes bancaires des ménages. Ils ont ainsi visé près de 650.000 d’entre eux, soit 2,5%, selon ce qu’ils ont déclaré lors de cette enquête. Un peu plus de la moitié des victimes (52%) disent que le débit le plus récent les visant "a été effectué dans un commerce en ligne", c’est-à-dire en utilisant leurs informations bancaires confidentielles, numéros de comptes, de cartes ou identifiants de connexion.
Il s’agit de sommes peu élevées, observe par ailleurs l’étude de l’ONDRP: 27% disent que le montant des débits est inférieur ou égal à 100 euros, 25% qu’il se situe entre 100 et 300 euros, 29% entre 300 et 1.000 euros, 19% supérieur à 1.000 euros. Sept ménages sur dix déclarent avoir découvert l’existence de ces débits en consultant leurs relevés d’opérations. 56% ignorent comment le ou les auteurs ont procédé pour obtenir leurs informations bancaires. Un peu moins d’un ménage sur deux (44%) déclare avoir déposé plainte et 77% avoir été remboursés par la banque de l’intégralité du préjudice.