Fragilisé, Trump quitte l’Amérique pour un voyage périlleux

Ryad, Jérusalem, Bethléem, Rome, Bruxelles, la Sicile: Donald Trump, en difficulté à Washington, a entamé vendredi un déplacement qui sera scruté à la loupe dans les capitales du monde entier.

Le président américain a décollé de la base militaire d’Andrews en banlieue de Washington vers 14H30 (18H30 GMT), à bord d’Air Force One, pour son premier déplacement à l’étranger depuis son entrée à la Maison Blanche.

"En train de me préparer pour mon premier grand déplacement à l’étranger. Je protégerai les intérêts américains avec force – c’est ce que j’aime faire!", a tweeté vendredi matin Donald Trump avant son départ.

Ce premier voyage extraordinairement dense – cinq pays en huit jours, une multitude de tête-à-tête, du roi Salmane au pape François en passant par le nouveau dirigeant français Emmanuel Macron – s’annonce comme un exercice périlleux pour le président américain.

L’avalanche de révélations qui ont précédé son départ l’ont mis en position délicate aux Etats-Unis mais a aussi ravivé les interrogations sur sa capacité à endosser un costume présidentiel en présence de ses homologues.

"Le fait est que personne ne sait comment Donald Trump va se comporter ou ce qu’il va dire dans des réunions de ce type car il ne l’a jamais fait", résume Stephen Sestanovich, du Council on Foreign Relations.

L’entourage de l’imprévisible président septuagénaire met en avant un style "amical mais franc", gage d’efficacité dans les relations internationales.

Donald Trump, peu friand de longs déplacements, est accompagné de sa femme Melania, très en retrait jusqu’ici. Sa fille Ivanka et son gendre Jared Kushner, qui sont aussi deux de ses plus proches conseillers, sont du voyage.

Avec AFP

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