Selon une source judiciaire contactée par "Europe 1", Abdeslam a refusé d’emblée de répondre aux questions du juge, faisant valoir son droit au silence, sans expliquer pourquoi. Il n’a pas davantage souhaité confirmer ou infirmer les déclarations faites précédemment devant la police et la justice belge, en mars.
Le seul membre encore en vie des commandos djihadistes du 13 novembre était arrivé en début de matinée au palais de justice de Paris pour y être entendu par les juges d’instruction, un premier interrogatoire qui était très attendu pour la suite de l’enquête. Il avait été arrêté en Belgique en mars dernier avant d’être transféré en France.