Fabius propose un poste d’ambassadeur à la journaliste Aubenas qu’elle a refusé

Fabius propose un poste d
Ambassadrice ? Non, merci. Florence Aubenas, journaliste du Monde et auteure du livre Le Quai de Ouistreham, sur la vie des démunis, a refusé un poste d’ambassadrice proposé par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, selon une information du Figaro publiée ce mercredi .

"Laurent Fabius l’a personnellement reçue au Quai d’Orsay, un dimanche matin, pour la convaincre d’accepter. Mais [elle] a immédiatement décliné l’offre, à la grande surprise de son interlocuteur", raconte le quotidien dans ses confidentiels. "Il l’a rappelée au téléphone le lendemain matin, alors qu’elle se trouvait en reportage, mais a essuyé un second refus", ajoute Le Figaro. Le ministre aurait proposé à l’ancienne otage en Irak de choisir entre la Bulgarie, le Danemark, l’Angola, le Liberia et le Guatemala.

Florence Aubenas (née le 6 février 1961 à Bruxelles) est une journaliste française. Elle a effectué la plus grande partie de sa carrière au sein du quotidien Libération comme grand reporter jusqu’à son départ en 2006 pour l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur. Lors d’un reportage en Irak, en 2005, elle a été retenue en otage pendant plusieurs mois. Le 2 juillet 2009, elle a été élue à la tête de l’Observatoire international des prisons (OIP).

Le 5 janvier 2005, Florence Aubenas est enlevée à Bagdad en compagnie de son fixeur, Hussein Hanoun al-Saadi à l’université de Bagdad lors d’un reportage sur les réfugiés de Falloujah.

Cet enlèvement survient plus de deux semaines après la libération des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Une polémique a été artificiellement lancée après coup affirmant qu’il y avait consensus (c’est-à-dire accord tacite général) des journalistes (des grands reporters certainement pas) pour ne plus aller en Irak. C’est un aspect de la communication d’État sur le dossier. Ce qui est probable, c’est que Florence Aubenas n’était pas ciblée par les ravisseurs. Elle a été enlevée à l’université de Bagdad Jedida alors qu’elle réalisait un reportage sur les réfugiés de la ville de Falloujah qui vivaient dans des tentes sur le campus.

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