FN et PS au second tour de la législative partielle en France

Les candidats du Front national et du Parti socialiste se sont qualifiés dimanche pour le second tour d’une élection législative partielle dans l’est de la France, premier test électoral depuis les attentats jihadistes début janvier.

La candidate du FN, la députée européenne Sophie Montel, est arrivée nettement en tête de ce scrutin dans le Doubs, ancienne circonscription du commissaire européen Pierre Moscovici, devant son rival socialiste Frédéric Barbier, selon les deux partis.

La candidate du FN avait surtout axé sa campagne sur le "péril islamiste", au lendemain des attaques terroristes qui ont fait 17 morts à Paris.

Le candidat de l’UMP a lui subi un cuisant échec en se classant troisième, et est donc éliminé.

Le Premier ministre socialiste Manuel Valls a réagi sur Twitter estimant que le candidat PS était "désormais le candidat de tous les républicains", dans un appel implicite aux électeurs de l’UMP à se reporter sur le candidat de gauche pour battre le FN lors du second tour.

L’enjeu est de taille pour les socialistes au gouvernement, qui perdraient leur majorité absolue de 289 sièges à l’Assemblée en cas de défaite. Ils dépendraient alors davantage de leurs alliés de gauche à l’Assemblée.

S’il emporte l’élection, le FN obtiendra lui un troisième député à l’Assemblée nationale.

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